Née de deux parents togolais, Clarisse Agbegnenou est une judoka et adjudante française. Elle mène une carrière à succès parsemée de nombreuses médailles et de couronne d’or. Quintuple championne du monde, elle n’a cessé de faire rayonner son étoile dans le monde du sport.
Mariée à Thomas Grava, Clarisse a mis au monde une petite fille en juin 2022. Elle a décidé de se consacrer à sa fille. Elle est suivie par des milliers de followers sur Instagram, Facebook et Twitter. Le public attend cette championne aux Jeux Olympiques en 2024.
Vie privée
Clarisse Agbegnenou est une Togolaise ayant la nationalité française. Sœur jumelle d’Aurélien Agbegnenou, elle est la fille unique de la famille de cinq enfants fondée par Pauline et Victor Agbegnenou.
Née prématurée, Clarisse est venue au monde le dimanche 25 octobre 1992 à Rennes en France, deux mois avant le terme. Elle fut mise sous couveuse pendant quatre semaines. À sa sortie, elle subit une opération à la suite d’une malformation rénale. Elle ne pesait qu’environ 2 kg.
À la suite de l’opération, elle est entrée dans un coma où elle ne ressort que huit jours plus tard. Étant une battante, elle grandit au milieu de ses frères à Gennevilliers.
À 9 ans, elle a été orientée vers le judo pour pouvoir mieux canaliser son tempérament et sa vigueur. À l’âge de 14 ans, elle a quitté le domicile familial pour le pôle France d’Orléans.
Elle partage sa vie avec Thomas Grava, un brun ostéopathe. Leur statut de mariés n’est pas connu, ils forment un foyer heureux et épanoui. Le 15 juin 2022, à l’âge de 29 ans, la championne met au monde son premier enfant. Il s’agit d’une petite jolie fille que son compagnon et elle ont nommée Athéna. Ce bébé abonde de joie dans le foyer de la sportive.
Sa nouvelle vie de maman l’amène à mettre une pause dans sa carrière pour se consacrer à sa petite famille. Elle a décidé de revenir en 2024 et faire assister sa fille aux Jeux olympiques qui se tiendront la même année.
Malgré sa nationalité française, Clarisse Agbegnenou garde un attachement particulier à son pays d’origine, le Togo. Elle a reçu les félicitations du président togolais.
Carrière
La dame de fer Clarisse Agbegnenou, après son entrée en judo depuis ses 9 ans dans le club « Arts Martiaux d’Asnières » a marqué son histoire avec ses exploits. Elle fait partie des meilleures judokas et est cinq fois championne mondiale dans la catégorie des moins de 63 kg (poids mi-moyen).
En 2008, elle décroche le championnat d’Europe cadette et devient vice-championne de France. Cette première réussite lui donne la force de viser loin.
En 2009, la sportive rejoint l’INSEP après avoir remporté le championnat français. Elle a eu l’occasion de côtoyer le coach de haut niveau Ahcène Goudyil. Elle décrocha la médaille de Bronze au championnat d’Europe en 2012, l’année où elle commença sa razzia de tir.
En 2013, Clarisse Agbegnenou participe au championnat d’Europe du judo et décroche la médaille d’or internationale. Elle poursuit sa course à la réussite en décrochant le championnat mondial dans la catégorie des moins de 63 kg.
En 2014, la sportive a décroché la médaille d’or à Tcheliabinsk. Elle a visé en 2016 la couronne d’or du futur championnat de Rio. Elle l’a raté au profit de son adversaire Slovène Tina. Elle a remporté la médaille d’argent.
Clarisse Agbegnenou a été renvoyée du Red Star Club. Pour elle, la médaille remportée ne représentait pas une grande victoire, car elle visait plus grand.
Elle a quitté Rio et est nommée marraine de la brigade de gendarmerie de la Fierté où elle devient une adjudante. En 2017, elle s’entraîne aux tirs et devient championne du monde à Budapest puis à Bakou en 2018.
À l’apparition de la Covid-19, le championnat de Tokyo a été reporté pour des raisons sanitaires. La championne ne voulant pas sombrer dans la dépression a choisi de s’entraîner au Yoga puis à la boxe. Elle a suivi une formation de coach à la vie à HEC, une expérience enrichissante pour sa carrière.
En 2019, la judoka devient marraine et ambassadrice de S.O.S Préma. Se souvenant de son histoire, elle s’est donné pour objectif d’améliorer les conditions de vie des enfants prématurés. Ce titre lui a permis d’être en contact avec les parents et de recevoir constamment la liste des besoins de ces enfants.
Montrer à cette petite enfance que le handicap n’est pas une fin en soi est la lutte quotidienne de la championne. Elle est reconnue pour son engagement dans la défense des droits de la femme. Sa vision est de promouvoir le sport féminin, soutenir l’égalité des sexes et encourager les femmes dans le sport.
Elle lutte contre la violence sexuelle dans le monde sportif, ce qui lui a permis d’être nommée marraine de l’opération « sport féminin pour toujours » en cette même année 2019 ».
Pour elle, on peut être dure sans animosité dans ce sport qu’elle a volontairement choisi. La championne du monde voudrait mettre les discriminations de sexes au tapis.
Elle est devenue l’ambassadrice d’une campagne de communication de briques où elle utilise les médias pour passer son message. Son intention est de supprimer cette anecdote qui prétend que le judo est un sport d’homme.
Clarisse Agbegnenou a soutenu le magazine sur les seins des sportifs et a participé à la sortie des menstruelles pour les athlètes. Cette marque de menstruelle dont elle a soutenu l’œuvre est 100 % française et utile pour les sportives.
En 2020, elle a participé aux jeux olympiques d’été avec son équipe. C’était au Nippon Budokan de Tokyo le 31 juillet de la même année. C’était une compétition par équipe mixte.
Elle a décroché la couronne d’or du jeu olympique de Tokyo en 2021 et fut désignée porte-drapeau de l’équipe de France pour les Jeux olympiques. En cette même année, elle reçoit, en plus de la médaille d’or de son équipe, une seconde médaille.
Cette médaille a boosté sa carrière et elle est la judoka ayant le plus grand palmarès du rang des moins de 63 kg.
La sportive Clarisse Agbegnenou est élue à la Commission des Athlètes de haut niveau du Comité Nationale Olympique et sportif français pour la mandature 2021-2025.
Elle a pratiqué d’autres sports comme le sport pour tous, la gymnastique, la danse et les sports collectifs. La sportive togolaise devenue mère en 2022 n’a pas pu participer aux tatamis du Grand Slam de Paris.
Sa situation de femme allaitante a mis en pause sa carrière, elle prévoit participer aux Jeux olympiques de Paris en 2024.
Clarisse Agbegnenou a le plus haut des palmarès féminins du judo français. Elle a à son actif deux médailles d’or olympiques en 2020 (une en équipe et une autre personnelle) et une médaille d’argent en 2016.
Son expertise sportive lui a permis d’avoir cinq titres de championne mondiale (2014, 2017, 2018, 2019, 2021). Elle détient également deux médailles d’argent à titre mondial (2013, 2015) et cinq à titre européen (2013, 2014, 2018, 2019, 2020).
Biographie
- Nom : Clarisse AGBEGNENOU ;
- Date de naissance : 25 octobre 1992 ;
- Lieu de naissance : Rennes en France ;
- Nationalités : Togolaise, Française ;
- Profession : Adjudante, judoka ;
- Taille : 1,62 m ;
- Poids : 66 kg.
Réseaux sociaux
La star mondiale du judo Clarisse AGBEGNENOU, est présente sur les réseaux sociaux et a une grande communauté qu’elle tient à cœur.
Sur Instagram, elle compte 104 K Followers. Sur Facebook, elle a 67 K Followers. Elle est suivie par 37,8 K personnes sur Twitter.
Clarisse a plusieurs surnoms comme gnougnou, bulldozer, clacla. Elle prend soin de son corps et ne néglige aucun détail : maquillage, sac…